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21/09/2011

hé,hé

" C'est sûr, l"amour est la réponse. Mais pendant que vous êtes entrain d'attendre la réponse, le sexe pose des questions très pertinentes."

- Woody Allen -

 

 

09/09/2011

exprimer

Lebel.jpg

- Toile de Jean-Jacques Lebel -

 

 

 

" Dire des choses c'est aussi montrer que ces choses peuvent être dîtes."

- Hubert Reeves -

 

 

 

23/08/2011

Be

On me dit sincère, entière, honnête. Ah? On pense que je ne dis que ce que je pense et que je ne fais que ce que je dis. Oh! J'inspire confiance, la bonne nouvelle. Il paraît même que je ne mens jamais. Ouch! De l'art de tromper son monde, serais-je passée maître? Beaucoup pensent savoir, beaucoup pensent me connaître, même que certains prétendre le savoir mieux que moi, foutaises! Je ne suis pas un ange, sainte encore moins, diablerie et suppôt de Satan comme le suppute mon père, non plus. Humaine tout au plus. J'y tends. Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre mais qu'il se dépêche, non de Dieu! Je n'ai pas envie d'attendre cent sept ans.

J'ai haï, j'ai trompé, j'ai fait mal et souffrir, j'ai torturé ma pauvre mère dit-elle, je me suis égarée, me suis compromise, me compromets encore, comment faire autrement? Je bois, je rêve, j'aspire. J'aime la gourmandise, l'amour, le sexe, la poésie, lire et... imaginer. Je pète. De plus en plus avec l'âge, plus jeune ça m'était interdit et plus encore, sévèrement puni. Suis allée pendant des heures à genoux sur la grille du radiateur pour un pet dans la voiture de père au retour de la messe. Péter dans le cuir c'est si jouissif quand ça n'est pas permis. Comme enjamber la nonne du pensionnat, danser West Side Story sur le toit  du collège en robe de nuit fleurie des rêves pleins les bras, faire le mur pour aller au cinéma, se prendre pour Lady Chatterley à quinze ans et l'être encore un peu à quarante-cinq, vivre dangereusement, surprendre.

Je ne suis pas perçue comme je suis, je me garde de l'être. J'aime trop les extrêmes et la fantaisie, ne suis pas un long fleuve tranquille. Je suis en vie. Blue. Be. Gonflée de paradoxe et d'espoirs enfantins. Femme, fille, petite et vieille. Suis-je une mélodie, une symphonie, un requiem? Ou une musique de chambre? J'ai toujours eu une affection particulière pour le concerto, l'instrument et l'orchestre. Pas aussi humble que je voudrais l'être. Fière. La dernière fois que j'ai baissé les yeux devant maman qui me l'ordonnait très souvent, je me suis jurée de ne pas avoir à me remettre en situation de le faire. J'ai trahi ce serment, avalé des couleuvres, pris de la graine, suffisamment.

J'ai construit, oeuvré, démoli, rebâti, espéré sans relâche. La passion que je mets à faire ou à défaire est mon carburant, ma marque de fabrique, ma signature de la pointe de l'épée. Je ne renonce pas. Je plie, je m'adapte, je comprends. Je reconnais, résiste, riposte. Je réfléchis, je vis, j'écris. Je suis.

 

09/08/2011

Sororal

J'ai aimé ce film, il m'a personnellement beaucoup touchée. Merci Black Angel.

 

 

" Les âmes soeurs finissent par se trouver quand elles savent s'attendre."

- Théophile Gautier -

 

 

04/08/2011

franchir les obstacles

123 Asphalte. Pierre Grosbois.jpg

 

" Pour qu'un rêve devienne réalité, il faut l'abandonner en tant que rêve."

- Viki King - (traduite par Gérard Krawczyk)

 

 

* Photo piquée sur ce site.                                                                                                                  

 

30/07/2011

Matière

Phrase croisée ce matin, au petit déjeuner:

 

" Le devoir et le privilège de l'artiste est l'affirmation de soi."

- Oscar Wilde -

 

24/07/2011

Amy

soul,musique,amy winehouse,voix,pensée

 

Triste fin pour une si grande voix. Requiescat in pace.

 

 

19/07/2011

avenir

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- Photo Bianca van der Werf -

 

Un petit rien à finir.

Un roman à écrire.

Un projet à construire.

Une pile de livres à lire.

Et un coeur à polir.

Je serai moins présente dans les jours à venir...

 

 

Prenez soin de vous. Blue

 

18/07/2011

Deuil

Hier, j'ai perdu un être cher. Cher à mon coeur. Ma nuit fut brève. Ma journée sera longue. Sa présence présente. Il est comme ça des personnes qui passent dans votre vie qui n'en délogent jamais. C'est heureux. C'est qu'elles furent d'importance. Vous ne leur parlerez plus, ne les verrez plus, n'entendrez plus leur voix, ne les saliverez plus, ne les humerez plus non plus, pourtant elles sont toujours là, lovées, en creux, au fond, profond, faisant partie de vous. 

Je ne t'oublierai pas, jamais, m'entends-tu?

 

12/07/2011

Épiphanie

Je cherche, je cherche, je m'aventure, j'extrapole, je cherche, je cherche, je me trompe, je m'affole, je cherche, je cherche et je cherche encore, je m'abandonne. Je cherche, je m'égratigne, je cherche, cherche, fouille, fouis, fuis, recommence, reviens, je cherche, je cherche et pas toujours en vain. Je cherche, je cherche, cherche, recherche, m'inquiète, m'étonne, me déteste, je cherche, je m'aime, je cherche, je tombe, je bute, j'invente, j'imagine, je rêve, je cherche. Je cherche, je me brûle, m'incendie, m'irradie, je cherche et je cherche, je creuse, j'approfondis, je cherche, je me repose, je fais confiance, j'applaudis, je pleure aussi et je cherche, toujours et encore, j'interviens, je dispose, je me soumets, je me cabre, j'éructe et je soupire et intensément  je cherche, je découvre, j'ouvre, je ferme, je claque, j'encaisse, je cherche. Je cherche, je cherche, je cherche, je veux comprendre, je cherche, je veux aimer mieux et davantage, je cherche, cherche, cherche, je crée, j'exprime, j'écris, j'inscris, je ris de me voir si belle en ce miroir, je cherche. Je cherche, cherche, cherche, cherche et re-recherche, j'innove, j'organise, et je cherche sans relâche, je respire, reprends mon souffle, je m'instruis. Je cherche, le jour, la nuit. Je cherche, cherche, je charrie, je peine, j'introduis, je revendique, je pique, je partage, je cherche, je mens, je vole, j'inspire, je me nourris, je cherche sans relâche, je m'évanouis, je succombe, j'avance, je m'écroule, me relève, je grandis. Je cherche à être qui je suis.

 


06/07/2011

"Upgrade" nocturne

nuit_etoilee.37010.jpg

Je rêve la nuit, quand je dors. Je rêve parfois aussi de jour dans une sorte d'état de semi-conscience, dans mon bain surtout, un rêve éveillé en quelque sorte mais ça n'est jamais vraiment de même nature. Certains pensent qu'on ne vit pas quand on sommeille, je pense qu'au contraire. Les pendules se remettent à l'heure, l'inconscient se libère et résout, alerte, entrevoit, agit à sa guise et nous éveille au fond. Je ne tente pas d'analyser mes rêves, juste j'écoute je prends acte de l'avancée qui s'est produite en moi, indubitablement, par glissement, une remontée nette à la conscience. Il m'arrive d'ailleurs, alors que tout était obscur avant de me coucher, bouché, sans issue, de me lever éclairée et sûre; parfois à l'inverse, je me glisse dans mes draps presque euphorique et j'en sors alourdie avec la gueule de bois. Finalement la nuit met à jour bien des choses et j'ai toujours été très attentive à cette partie de vie qui semble nous échapper, l'endormie, la délicate, la précieuse vie de notre moi profond, celle de tous les possibles où se niche souvent notre vraie solution, celle qui ne concerne que chacun d'entre nous avec son lui-même, l'éveil même de notre essence, le moment où l'on puise sans contraintes dans nos ressources les plus dissimulées et les plus en accord avec celle ou celui qu'on est ou qu'on a à être.

Henri Michaux a dit: "Je compte sur mes nuits pour éclairer mes jours." Moi aussi.

 

 

 

21/06/2011

Transparences

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- Photo prise par moi-même dans une galerie d'art à Montréal -

 

 

" Une robe est une confidence. Les secrets de la femme se lisent dans la façon de s'habiller."

- Gilbert Brévart -

 

 

08/06/2011

Il y a des jours comme ça

Tout semble simple et fluide. L'angoisse disparaît. La peur n'est pas là. Le corps est au repos comme en veille, en confiance. On dirait que rien ne se passe et pourtant ça mature à l'intérieur, comme les plantes qu'on ne voit pas pousser et qui racinent avant de bourgeonner. Je me sens dans cet état. Ces jours là, d'habitude, je ne fais pas attention, je les traverse comme une flèche et le soir je me dis: " Tiens, la journée est déjà finie?". Mais comme j'écris un peu plus tous les jours, je deviens plus attentive et plus à l'affût, même dans ces moments où j'ai le sentiment que rien n'arrive, je sais bien qu'il ne peut pas rien se produire. Notre pensée ne s'arrête pas, on ne dépose pas son cerveau devant sa porte en disant: "Aujourd'ui, je ne vais pas me servir de toi!", pas plus qu'on y dépose son coeur... Même si on se sent vide ou au repos on est toujours plein et en activité sans s'en douter. C'est étonnant, d'en prendre conscience est stimulant. Etre ainsi plus à soi-même on mesure tous les enrichissements et les apprentissages qu'on fait même sans en avoir l'air, comment finalement on s'affine, on s'aiguise, on s'améliore! Il y a des jours comme ça où plus encore, la conscience apparaît plus présente, pas encombrée par la réflexion ou le tourment, juste donnant accès à sa matière humaine dans toute sa complexité et ses possibles. C'est particulièrement réjouissant.

 

 

31/05/2011

Entre nous

Depuis un bail, je ne vais plus à la messe. Contrainte plus ou moins d'en être durant toute mon enfance jusqu'à la totalité de mon adolescence trop impliquée pour pouvoir dire non et sans aucun doute trop bien élevée, j'ai même trempé profond dans les enivrants mystères de l'Eucharistie! Organiste régulière du Dimanche et plus occasionellement des mariages et baptêmes, je connais toutes les prières et les chansons par coeur; du Notre-père au Je crois en Dieu en passant par les nombreuses variantes possibles des Alléluias, Prend pitié de nous, Je vous salue Marie, Avé et Mea Culpa. Je me suis mariée à l'église dans une robe blanche. J'ai dit oui au milieu de toute une cérémonie en latin trouvant cela plus esthétique qu'on y comprenne rien, ce qui fit au demeurant la joie des anciens du village. Pourtant j'ai du batailler sec alors, pour que le prêtre accepte que j'épouse enceinte l'homme de ma vie sans vouloir confesser ma faute et avouer mon péché de chair! J'ai plus tard fait baptiser mes trois fils plus pour faire plaisir à mes beaux-parents et à mes parents dans la foulée que par conviction profonde et j'ai doucement commencé à douter, à désapprendre et à m'éloigner d'une éducation à fort caractère religieux qui a trop longtemps orienté ma pensée. J'ai remis les pieds à l'église pour l'enterrement d'un grand-père qui ne méritait pas à mon sens un pardon aussi simple et unanime et puis deci delà pour le mariage des uns ou le baptême des autres. Mais, que Dieu me pardonne, jamais je n'ai ressenti une telle violence en moi à la messe de communion de mon filleul chéri à laquelle je viens d'assister. Un curé castrateur nous sommant de nous taire d'un regard ravageur, une chorale bigote, un bedeau intrusif et grandiloquent et toute une armada de vieilles filles culpabilisantes et particulièrement peu tolérantes. Ouf! Mes grands, là aussi pour l'occasion, en sont encore consternés. C'était plus qu'une caricature, agressif, comme si on allait d'un coup en t'enjoignant violemment à le faire, encenser Dieu, adorer le Christ et aimer son prochain comme soi-même! Ahurissant, dévastateur, aberrant. Je suis sortie de cette cérémonie dans une colère noire ne sachant trop qu'en faire et à qui en vouloir si ce n'est à moi-même, d'autant qu'étant la marraine je me devais de faire plutôt bonne figure. Il m'a fallu puiser bien loin dans mes réserves d'usage pour ne pas péter un câble et ne pas m'insurger. J'ai de bons restes, dommage! Là, in situ, j'aurais bien aimé ça: "fesser dans le tas"!

 

26/05/2011

Écrire

Anormalement guillerette au volant de ma voiture pour venir travailler je pense à cette envie irrépréssible que j'ai de plus en plus d'écrire. Entonnant Aznavour à tue-tête, sans craindre les regards en coin des automobilistes devant et derrière, je me dis, le sourire aux lèvres que c'est bon de ne pas être une pointure dans un domaine et d'avoir tant à apprendre et à découvrir même si parfois c'est ingrat, difficile et décourageant et qu'on se sent nulle et stérile comme un bout de bois sec au bord d'un chemin de forêt vierge! Le droit à l'erreur, le droit à la faille, à la recherche d'un style qui corresponde à sa personnalité, à ce qu'on veut dire et amener à faire comprendre sans en avoir l'air demande un travail insensé, acharné, source de souffrances mais aussi de grands moments de jouissance quand on tombe sur le bon mot ou la tournure de phrase qui convient, fluide, intense, économisée, pas alourdie d'adverbes en trop ou de répétitions évidentes qu'on ne découvre qu'à la énième lecture. Le processus d'écriture aboutie m'était jusqu'alors étranger et je ne m'étais jamais relue avec l'oeil de mon pire ennemi, je n'avais jusqu'ici jamais percuté l'immense et absolu labeur que demande ce métier, car c'en est un, à part entière. Je ne sais si j'en suis capable, je l'explore petit à petit, humblement, la passion chevillée au ventre. Tout procédé de création implique une folie accouplée à une discipline étonnante, une exigence doublée d'une liberté insensée et celui-là plus que tous ceux que j'ai pu éprouver jusqu'alors, une ténacité à toute épreuve et un complet don de soi! Respect.

 

09/05/2011

Sous les yeux

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- Magritte -

 

" Qu'y a-t-il de plus difficile au monde? Ce qui te semble le plus aisé: Voir de tes yeux ce que tu as sous les yeux."

- Goethe -

 

 

05/05/2011

Cet homme là, je le trouve top!

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" L'homme veut voir. La curiosité dynamise l'esprit humain."

- Gaston Bachelard -

 

 

Faire emerger l'essence, sortir de sa carcasse, être, créer, surgir, écrire...

 

 

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21/04/2011

Chacun fait fait fait c'qui lui plaît plaît plaît!

 

 

 

15/04/2011

Naître

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 - Max Ernst -

 


podcast
- Le Trouvère - Giuseppe Verdi -

 

Naître, déjà pas facile, pas facile du tout, et renaître encore, encore. Toujours se redresser, se refaire, endurer, courber l'échine pour mieux reprendre son envol. La vie est parfois si cruelle qu'on se dit que ce n'est pas possible, qu'on a pris pour perpétuité, qu'on doit payer, boire jusqu'à la lie de l'inconvénient d'être né, pourtant, pourtant quoi d'autre que cette vie qu'on a, là, chevillée au corps. Personne n'est parfait, personne non plus, plus qu'imparfait, on est, on tente d'être, on chemine, on fait avec, on s'égare, on souffre, on fait souffrir aussi, et on aime, et on a besoin d'être aimé, plus que besoin même. Naître et renaître, toujours nager, lever l'ancre, gonfler les voiles, se taper les mers d'huile et les océans de glace, les ouragans, l'impossible et les remous et les caprices de la météo, celle de notre coeur et celle des autres, transformer notre plomb en or, en eaux vives et vivifiantes, et maintenir notre conscience, notre sensibilité, notre regard et nos sens en alerte, sur le qui-vive, vivant, renaissant avant de ne plus pouvoir, être plus que vivant, naissant sans cesse.